J'ai pris appui sur le canapé, et je me suis hissé dessus, avant de me retourner sur le dos. Je me suis calé contre un coussin, et j'ai ramené mes jambes sur le reste du canapé, avachi comme un pacha. J'ai alors expiré un long soupir.
- Je suis content que le boulot soit fini, dit mon camarade en se laissant tomber sur un fauteuil.
- Moi aussi, mon vieux, moi aussi.
La sensation que l'on avait lorsqu'on savait que le boulot était fini, et bien fait, était selon moi une des plus agréables de l'existence humaine - même si une bonne partie des gens que je connaissais jurait que je disais ça parce que je n'avais jamais fait l'amour. Mais je me permettais, bien que nombre de personnes trouve cela d'une arrogance sans borne, de déclarer que ce n'était pas parce qu'on avait baisé qu'on était dans une position de supériorité. Les humains. Les humains possèdent tout un tas de concepts en perpétuelles évolutions, et nombre d'entre eux sont, pour ce qui tendrait à être du bon sens, risibles.
Et un des concepts les plus répandus, est que si vous avez forniqué, vous devez vous en vanter et vous passez dans la catégorie des "grands". J'ai toujours critiqué ce concept, et ça m'avait valu pas mal de moqueries. Surtout que pour trouver des gens du même avis, sur ce point là, c'était dur. Mais au final, c'était arrivé. Qui se ressemble s'assemble, dit le proverbe. Et forcément, j'avais fini par travailler avec ces quelques raretés qui étaient, selon moi, intelligentes.
- C'était vraiment une journée de merde, dit Chris.
- Je te le fais pas dire.
- De merde...
- ...
Chris était, depuis maintenant quatre ans, mon partenaire. On s'était connu en percutant nos voitures, accident à la con, rencontre à la con, histoire à la con. Mais au final on avait fini par s'apprécier l'un l'autre, et puis devenir amis. Il y a plusieurs types d'amis. Tout d'abord les amis qui partagent vos idées. Puis les amis qui partagent votre job. Les amis qui partagent votre vie. Et les amis qui partagent vos secrets. Ceux qui vous font confiance, et à qui vous faîtes confiance en retour. Ceux qui vous aideront à déplacer un cadavre si besoin est.
Le genre d'amis à qui, si vous étiez sur le point de mourir, vous demandez de prendre soins des vôtres. Chris était pour moi ce genre d'ami là. Ce genre si parodié dans les films, même si leur but primaire est de copier la réalité, ça sonne toujours atrocement faux. On ne peut pas faire ce genre d'amitié "pour de faux". Même pas la jouer. C'est quelque chose de profond. J'aurai buté le président des USA par accident que la première personne que j'aurais appellé aurait été Chris. Et vice-versa.
- Chris.
- Ouais ?
- Joue moi du piano.
Il me regarda longuement. On devait approcher de minuit. Cette pièce était agréable. Parquet, murs blancs, canapé et fauteuil, home cinéma, consoles de jeux... On avait allumé aucune lumière, mais n'étant située qu'à quelques étages, la lumière de la rue (les quatres vitres donnaient directement sur une des avenues les plus fréquentées de la ville, même la nuit) et la faible lumière de la lune suffisaient. Cela créait par ailleurs des jeux d'ombres au plafond que j'aimais bien regarder. Un salon moderne, légèrement au dessus de la moyenne, confortable et agréable, tout ce que je demandais. Et surtout, il y avait ce piano à queue noir, dans l'angle, juste à côté du canapé. Canapé sur lequel j'étais vautré.
J'allais pouvoir profiter d'un excellent son. Je possédais un piano, mais je ne savais pas en jouer. Paradoxal, non ? Ce n'était pas le cas de Chris, qui en faisait régulièrement depuis l'âge de six ans. Il aurait pu aller au conservatoire, mais ça ne l'intéressait pas. Il se leva et se dirigea vers le bar, situé juste à côté de l'écran plat du home cinema. Il l'ouvrit et se servit une rasade de ce que je devinais être de la vodka. Je pouvais presque imaginer le demi-sourire de satisfaction sur son visage, bien qu'il me tournait le dos.
- Alors je te joue quoi ?
- A ton avis ?
- Bon...
Il reposa lentement le verre et se dirigea vers le piano. Il ôta ses gants et les posa sur le fauteuil le plus proche du piano. Il déboutonna et retroussa les manches de sa chemise, comme s'il voulait parodier un grand maestro. Il prenait son temps, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Il aimait le piano comme certains aiment leur femmes, ou leur maîtresses. Il était passionné. Il s'assit et commença à jouer. D'abord quelques notes, puis il en vint rapidement au gros du morceaux. J'adore le piano. C'est de loin mon instrument favori. Il est souvent utilisé de façon qui n'arrivent pas à rendre toute sa justesse, toute sa puissance.
Il ne jouait pas un morceau de Mozart, ni de Chopin. Ni d'aucun compositeur connu, en fait. C'était un morceau qu'il avait plus ou moins composé avec mon aide. On aurait pu dire que ce morceau était triste, quelque part. Mais il n'était pas lent, ni léger. On sentait juste une émotion perçant au travers des notes. Chris aimait suffisamment ce morceau pour le jouer en boucle, et ça m'allait plutôt bien.
Dans la vie, on est parfois confronté à un certain nombre de choix, et le principe du choix (et de la mémoire) est qu'on finit toujours par se demander si on a fait le bon choix. Si on a acheté le bon pain, si on s'est garé au bon endroit, si on a choisi la bonne entreprise, si on a épousé la bonne femme, si on a fait ce qu'il fallait, quoi. Beaucoup de gens croient sois en un dieu, sois au destin. Pour ma part, je ne crois en rien. En fait, si, je crois en moi. Mais même avec cette assurance complète en mon potentiel, des journées comme celles que nous venions d'avoir avaient de quoi me suggérer une introspection.
Dans les choses que je trouve étranges, il y a la façon dont votre existence peut être pertubée du jour au lendemain. Hier, par exemple, on a eu une journée sans emmerde, on a rencontrés des gens bien, le genre de journée qui vous fait dire que mince, "la vie c'est cool". Mais alors aujourd'hui, y'avait plutôt de quoi se pendre.
Chris continuait de jouer. Moi je continuais de ruminer des pensées dans tous les sens. Je suppose que j'aurais dû faire autre chose que ça. En bon français, je critiquais systématiquement tout. Ou bien peut être que je reporte la faute sur le français type...
C'est beau, les jeux d'ombres au plafond. Ils n'avaient aucun sens, mais, à l'instar des nuages, on cherchait toujours à leur en donner, et chaque interprétation était différente.
Il y a une sorte de cliché très répandu, comme quoi dès que votre journée est merdique il doit fatalement pleuvoir. Je pouvais prouver que c'était faux. A la rigueur, j'aurais aimé qu'il pleuve. En plus, ça aurait permis des jeux d'ombres encore plus beaux sur ce plafond.
Chris avait arrêté de jouer. Il se leva lentement et se dirigea vers moi.
- Je peux faire quelque chose, peut-être ? me demanda-t-il.
- Hum...
Non, je ne pense pas, mais on va quand même réfléchir.
- Il y a quelqu'un que tu voudrais que j'appelle ?
Chris, ne fais pas l'idiot...
- Mon banquier.
Il rit. Moi aussi. Débile, mais rire fait partie des merveilleuses choses de la vie. Il y a cette étude soi-disant faite par des scientifiques américains, qui prouverait que cinq minutes de rire par jour peut augmenter votre espérance de vie de sept ans. Lorsque j'avais appris ça j'étais tombé au sol, mort justement... de rire.
- Et plus sérieusement, il y a quelqu'un ?
Je te dis que non, stupide animal. Non. Ou, peut-être... Peut-être, en fait.
- Kelly.
Il resta interdit un moment. Prévisible.
- Kelly, la jeune fille que tu suivais depuis quelques mois ?
- Oui, elle.
Je le savais surpris. La probabilité que je tombe amoureux était faible, je sais. Mais, d'ailleurs, il restait à prouver que c'était de l'amour que je ressentais pour elle. Même si ce n'était pas trop le moment.
- Occupe toi d'elle.
- Promis. A part ça ?
J'en sais rien, mon vieux, j'en sais rien. J'ai les idées pas claires.
- J'ai la tête qui tourne, je prendrai bien un doliprane...
Pitoyable d'en arriver à marmonner ça. Mais bon.
- Tu es sûr de toi, vraiment ? me demanda Chris.
Il avait ce regard qui clamait haut et fort qu'il voulait me faire changer d'avis. Mais ça sert à rien, mon vieux. Tu me connais, pourtant, je suis buté comme pas possible.
- Certain.
Il se redressa silencieusement et porta la main à sa ceinture. Il dégaina un Berreta M9, la version américaine, dix-sept balles au chargeur. Une arme relativement fiable. Il l'arma, relativement lentement. Je savais que ce bougre d'âne hésitait. C'est pourquoi je lui ai lancé mon P99. L'arme de James Bond. Intéressant, le personnage de James Bond. Froid et paranoïaque.
- Ca te dérange si je reste encore ici à jouer du piano après ?
- Du tout.
Il venait de ranger mon P99 dans sa ceinture. Tueur professionnel veut dire que vous avez un diplôme fictif pour buter à peu près n'importe qui - même si on vous paye une misère pour. Que vous savez vous y prendre.
- Ca me fait pas plaisir, tu sais, dit Chris en enfilant sa veste, arme au poing.
- Moi non plus.
Cela dit, ça ne vous accorde pas une aura pour dévier les balles. Lorsqu'on avait retrouvé l'enfoiré qui nous avait manipulés pour faire son sale job, on lui avait fait sa fête. A lui et à ses malabars. Chris respira profondément. Lui il avait bien réagit, il avait plongé du bon côté. Moi j'avais pris au moins six balles dans le ventre. J'avais atteint ma limite, visiblement. Blessure trop grave. Aucune chance d'en réchapper. C'est dingue, j'allais crever au milieu de tous les cadavres de ces nazes.
Normalement, on est censés voir sa vie qui défile devant ses yeux. Faut croire que je suis pas normal.
Chris me mit en joue, et son index se posa sur la détente.
A ce moment précis j'espère vraiment qu'il y a un au-delà.
Lundi 13 août 2007 à 4:00
Commentaires
Par Mardi 28 août 2007 à 0:32
le J'aime beaucoup ce dernier texte. Bien que je n'ai pas tout compris, je l'avoue. Surtout la fin, un peu floue. Mais. J'aime quand même..
Par Vendredi 31 août 2007 à 18:36
le Ma Valentine dans ces eaux là. Et bien moi je peux te dire que j'ai tout simplement adoré. Les histoires de tueurs à gages c'est mon truc d'une certaine manière, quand c'est bien fait. Et ce texte là je le trouve remarquable.
Par Vendredi 31 août 2007 à 18:55
le Pas mieux que ma clone.
A vrai dire, quand je trouve un texte vraiment bon, je n'y trouve rien à redire. Pas de critique négative, forcément, mais pas positive non plus, parce que les compliments me semblent dénués de sens. Il n'est pas évident de trouver les mots justes, ceux qui ne seront pas brisés par une trop grande utilisation, ou trop de clichés, de phrases toutes faites, qu'on balance pour faire semblant d'avoir aimé.
'fin voilà. Donc au final, je parle tout de même, parce que je veux te tirer mon chapeau. ça va, dit comme ça ?
A vrai dire, quand je trouve un texte vraiment bon, je n'y trouve rien à redire. Pas de critique négative, forcément, mais pas positive non plus, parce que les compliments me semblent dénués de sens. Il n'est pas évident de trouver les mots justes, ceux qui ne seront pas brisés par une trop grande utilisation, ou trop de clichés, de phrases toutes faites, qu'on balance pour faire semblant d'avoir aimé.
'fin voilà. Donc au final, je parle tout de même, parce que je veux te tirer mon chapeau. ça va, dit comme ça ?
Par Samedi 1er septembre 2007 à 11:57
le Parce que je me rends compte que cela faisait un moment que je n'étais pas passé. Et que cette manière de commencer les phrases commence à me taper sur le système.
La chute. Simplement. Celle qui vous fait tomber, loin en dessous de tout, parce que c'était celle que vous n'auriez jamais imaginée. Votre cerveau continue de vous répéter que les notes de piano auraient dû continuer à s'envoler, dans un salon plongé dans une obscurité partielle, avec des ombres dansant sur les murs et des passants dans la rue. Parce qu'il refuse une autre fin, aussi étrange que cela puisse paraître. Alors on se tait. On assimile. Non, il n'en va pas toujours comme on le pense. C'est étrange comme l'homme a tendance à imaginer une chose, et lorsque cela ne se passe pas comme il le souhaite, il refoule les faits. J'y pensais tout à l'heure, à vrai dire, ainsi qu'hier soir.
Je ne dirais pas "un texte qui te ressemble". Cela finit par faire un peu cliché... Il y a de toi, quelque part, car je pense qu'on y laisse toujours quelques plumes lorsqu'on écrit. Un peu de toi, beaucoup d'imagination, et on est captivé. Lire, jusqu'à la fin, parce qu'il y a tout de même quelque chose d'étrange, quelque part. On cherche, on cherche, mais l'énigme se résout d'elle même. N'est-ce pas ce que tu cherchais ? Si oui, alors mission accomplie. [sourire]
La chute. Simplement. Celle qui vous fait tomber, loin en dessous de tout, parce que c'était celle que vous n'auriez jamais imaginée. Votre cerveau continue de vous répéter que les notes de piano auraient dû continuer à s'envoler, dans un salon plongé dans une obscurité partielle, avec des ombres dansant sur les murs et des passants dans la rue. Parce qu'il refuse une autre fin, aussi étrange que cela puisse paraître. Alors on se tait. On assimile. Non, il n'en va pas toujours comme on le pense. C'est étrange comme l'homme a tendance à imaginer une chose, et lorsque cela ne se passe pas comme il le souhaite, il refoule les faits. J'y pensais tout à l'heure, à vrai dire, ainsi qu'hier soir.
Je ne dirais pas "un texte qui te ressemble". Cela finit par faire un peu cliché... Il y a de toi, quelque part, car je pense qu'on y laisse toujours quelques plumes lorsqu'on écrit. Un peu de toi, beaucoup d'imagination, et on est captivé. Lire, jusqu'à la fin, parce qu'il y a tout de même quelque chose d'étrange, quelque part. On cherche, on cherche, mais l'énigme se résout d'elle même. N'est-ce pas ce que tu cherchais ? Si oui, alors mission accomplie. [sourire]
Par Samedi 1er septembre 2007 à 18:32
le Un commentaire, une envie qui me tiraille... Pas pour ceux qui le liront, j'entends par là ceux à qui il n'est pas destiné.
...
Un souvenir, une ombre fugitive... Voilà ce que j'appelle un écrit, autre chose qu'une suite de phrases mal agencées... Fidèle à toi même.
Oh.. J'y pense... Je devrais avoir plus de disponibilités cette année, négociations réussies... Et il nous reste un certain nombre de nuits pour arriver à une certaine chanson de Stratovarius... Si tu es consentant, je me ferais un plaisir sans comparaison de reprendre nos entrevues nocturnes...
Avec toute mon amitié...
Ombre.
...
Un souvenir, une ombre fugitive... Voilà ce que j'appelle un écrit, autre chose qu'une suite de phrases mal agencées... Fidèle à toi même.
Oh.. J'y pense... Je devrais avoir plus de disponibilités cette année, négociations réussies... Et il nous reste un certain nombre de nuits pour arriver à une certaine chanson de Stratovarius... Si tu es consentant, je me ferais un plaisir sans comparaison de reprendre nos entrevues nocturnes...
Avec toute mon amitié...
Ombre.
Par Dimanche 2 septembre 2007 à 0:40
le Je ne comprends pas le commentaire sur le fin floue, ça me dépasse, c'est limpide. Mais peut être parce que (et tu le sais bien) j'aurais pu écrire quelque chose comme ça, après tout nous partageons un goût commun pour les chutes de ce genre, ce qui vient avant diffère, certes.
ça me fait penser que j'ai rien écrit depuis un certain temps et que j'ai vraiment un tas de trucs que j'ai laissé en plan à finir... mais ça c'est pas facile
ça me fait penser que j'ai rien écrit depuis un certain temps et que j'ai vraiment un tas de trucs que j'ai laissé en plan à finir... mais ça c'est pas facile
Par Samedi 8 septembre 2007 à 14:53
le Parce que je pense comme cOlombe et Apfel et parce que te l'écrire serait trop long (pour ne pas dire inexplicable ou incompréhensible)
tombée par hasar ici ... j'ai bien fait
je ne m'atendais pas du tout à la fin et c'est un peu ça qui fait que j'adore si on s'y attend ça ne fait pas le même effet.
j'aime bcp l'ambiance générale du texte mais bn comme tu peux le voir je ne ss pas très douée pr dire des compliment ça se résume à j'aime et j'adore. pr te réconforter sache que qd je met un commentaire c'est vraiment que j'aime tellement que je me sens obligée de le dire même si malheureusement ça passe par le fait que je m'exprime très mal.
tombée par hasar ici ... j'ai bien fait
je ne m'atendais pas du tout à la fin et c'est un peu ça qui fait que j'adore si on s'y attend ça ne fait pas le même effet.
j'aime bcp l'ambiance générale du texte mais bn comme tu peux le voir je ne ss pas très douée pr dire des compliment ça se résume à j'aime et j'adore. pr te réconforter sache que qd je met un commentaire c'est vraiment que j'aime tellement que je me sens obligée de le dire même si malheureusement ça passe par le fait que je m'exprime très mal.
Par Dimanche 4 novembre 2007 à 14:31
le Continuons la liste.
[Dead]Line est esquissée par ce que j'appellerais une tristesse sous jacente. La couleur que je lui associe est le cobalt. Et je trouve que cela lui va bien. Pour être honnête, elle me touche plus que [All That] Remains (qui, autant le préciser, est avec [God]like, les deux nouvelles que j'aime le moins dans celle que tu as écrites). Pour en revenir à [Dead] Line, j'aime sa beauté simple. Avec ce "je ne sais quoi" qui fait sourire devant la douleur.
[Dead]Line est esquissée par ce que j'appellerais une tristesse sous jacente. La couleur que je lui associe est le cobalt. Et je trouve que cela lui va bien. Pour être honnête, elle me touche plus que [All That] Remains (qui, autant le préciser, est avec [God]like, les deux nouvelles que j'aime le moins dans celle que tu as écrites). Pour en revenir à [Dead] Line, j'aime sa beauté simple. Avec ce "je ne sais quoi" qui fait sourire devant la douleur.
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Une nouvelle histoire. Tout aussi captivante que les autres, ce qui ne m'étonne plus tellement. Et bien que je ne connaisse absolument rien de toi, elle te ressemble, comme [presque] toutes les autres. Elle ressemble à ton style, à tes réflexions, à ton humour aussi. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas si évident que ça... Ma venue est régulière, attentive, parfois un peu impatiente je dois l'avouer.
Au plaisir de te lire de nouveau. Autant que possible.