Mercredi 31 mars 2010 à 5:34

Il est temps de faire le point des diverses évolutions effectuées par nos brillantes civilisations depuis quelques années :


A une époque, je dessinais ; maintenant je m'inspire de dessinateur de grand talent.
A une époque, je lisais ; maintenant je lis la rubrique des Faits Divers.
A une époque, je lisais le dictionnaire ; maintenant je parcours inlassablement Wikipédia (sur des sujets dont l'utilité reste encore un mystère profond).
A une époque, je jouais parfois aux jeux de société ; maintenant je passe des heures à tuer des gens réels ou non sur des Jeux Vidéos.
A une époque, je répondais "Ah ben c'est pas de bol" ; maintenant je réponds "Pwned" ou "DTC".
A une époque, je regardais la télévision ; maintenant je télécharge un fragment de l'IMDB en torrent sur mon disque dur.
A une époque, je découpais une image dans les magazines avec des ciseaux ; maintenant je passe des heures sous Photoshop.
A une époque, je lisais le journal ; maintenant j'ai plus de deux cents flux RSS.
A une époque, j'avais des amis réels ; maintenant j'ai des contacts Facebook.
A une époque, je sortais voir mes amis ; maintenant j'ai MSN.
A une époque, je faisais mes devoirs ; maintenant je vais chercher de l'aide.
A une époque, je me plaignais de la mauvaise météo lorsque j'étais dessous ; maintenant je me plains de la mauvaise météo sans même sortir de chez moi.
A une époque, j'admirais les jeunes filles dans la rue ; maintenant je me demande si je pourrais pas les arranger avec Photoshop.
A une époque, j'exprimais ma béatitude devant un fait impressionnant ; maintenant je hurle "Fake !" à tout bout de champ.
A une époque, j'achetais des CD ; maintenant je télécharge des discographies entières que de toute façon je n'écouterais pas (c'est juste pour avoir une grosse librairie).
A une époque, j'écoutais ma musique sur ma chaîne ; maintenant j'écoute mes MP3 avec VLC (pour l'élite de la nation, Windows Media Player).
A une époque, je tentais de rencontrer des gens ; maintenant je traîne sur des sites qui me facilitent la tâche.
A une époque, je regardais Vidéo Gag ; maintenant j'arpente une plate-forme dédiée.
A une époque, je recevais une lettre par an de la part d'une personne éloignée ; maintenant je subis chaque jour sa vie via Twitter.
A une époque, j'avais un album photo ; maintenant je tag des gens sur Flickr.
A une époque, je jouais avec mon chat ; maintenant je le personnalise.
A une époque, j'avais des goûts définis ; maintenant je collectionne les groupes sur Facebook.
A une époque, j'avais des avis propres ; maintenant je laisse les autres choisir pour moi.
A une époque, je pouvais travailler quatre heures durant sur un exposé ; maintenant je dois me concentrer fortement pour copier Wikipédia (sans faute) pendant quinze minutes avant d'aller jouer à un jeu en flash.
A une époque, je pensais directement à de l'alcool à quatre-vingt dix degrés lorsqu'on me parlait d'infection ; maintenant je pense à une méthode plus scientifique.
A une époque, je me contentais d'un Playboy en cachette ; maintenant j'ai des sueurs froides lorsque je regarde mon historique YouPorn.
A une époque, j'avais peur des pervers tard le soir ; maintenant je rigole en voyant des bites se balader.
A une époque, j'avais peur de lever la main en classe ; maintenant je lance et alimente sur des flamewars sur des forums.








A une époque, je dormais la nuit ; maintenant j'écris des articles de merde sur mon blog parce que le monde me déprime.

Dimanche 21 mars 2010 à 12:24

Voter :
1. Exprimer son opinion par son vote, son suffrage.
2. Contribuer à faire adopter par son vote ; décider par un vote majoritaire.
d'après Le Petit Robert



Voter, c'est un acte de citoyen. Ca prouve que l'on participe à la vie de la société et que l'on exprime son opinion.


Or, il se trouve que :

Je n'ai absolument aucun intérêt pour la société humaine, ça serait reconnaître que la réalité existe, et ceci de façon beaucoup trop simpliste.
Mes idées sur le mode de vie idéal sont tellement incompatibles avec le reste de la population qu'il faudrait un exposé de plusieurs heures pour que le moins débile du lot comprenne les idées de base.
Je me réserve le droit total et absolu de fermement me contredire d'ici la fin de ma vie, on appelle ça évoluer.


Conclusion :

Je n'irai pas voter, car je ne suis pas inscrit sur les listes électorales et je ne compte pas l'être. Mon opinion restera donc retranchée dans ce qui me sert de cervelle, et j'affirme bien haut et bien fort que le devoir du citoyen, je m'en badigeonne le cristallin avec un cubitus de gastéropode. Libre à chacun de faire ce qu'il veut.
 




Et sachez, bande de ramollis de l'encéphale, que j'emmerde profond quiconque compte me faire la moindre morale à ce sujet. Très profond.


Oser mettre des élections le jour du printemps, ça devrait de toute façon être puni par la loi.

Jeudi 4 décembre 2008 à 3:44

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- Ca va depuis le temps ?



Actuellement, mon front pisse le sang en quasi-permanence, l'intégralité de mon corps et de mes articulations est dans un état si piteux qu'un ostéopathe prendrait peur en voyant ça, je claque plus de thunes que la totalité des sous que tu recevras à ton anniversaire dans le seul et unique but d'augmenter ma collection de paperasse entreposée sur une étagère avec pour pseudo-objectif d'essayer de faire au moins semblant de me divertir. Malgré des heures et des heures de repos j'ai l'impression que mon cerveau a des années de retard sur le péon lambda tellement il est embrumé par la fatigue. Mes capacités de calculs sont à peine affectées par ce ram-dam cosmique et ma capacité d'anticipation a augmenté à un point tellement élevé que je tiens la comparaison avec les grands des grands dans le peu de jeu vidéo que je pratique encore, tout ceci ayant l'unique intérêt de m'isoler encore plus, parce que je suis trop fort pour être apprécié, et ceci sans l'admiration qu'on me doit. La vérité c'est que j'ai fuck up et que la Terre s'arrête pas de tourner, ce qui pose un problème d'ordre éthique, parce que même si je te fais avaler l'intégralité de ton dentier d'origine ça ne changera pas le cours de l'Histoire pour autant, rendant le tout très tentant. Quand à ton sourire qui se veut franc, retire le scotch qui maintient la satisfaction et le dégoût entre tes dents si tu t'avises de penser m'adresser la parole encore une fois. Tant que j'y suis, si je vois une trace de colère à mon encontre dans ton regard, j'appuie sur tes yeux jusqu'à ce que ta cervelle ressorte par les oreilles dans un état si piteux que même des physiciens chevronnés pourront pas deviner d'où proviennent ces atomes. La vérité vraie c'est que des gens comme toi ne peuvent pas imaginer la moitié du bordel que je traverse, et que ta putain de présence suffit à me hérisser suffisamment le poil pour provoquer un court circuit vu la quantité d'électricité statique que je dois stocker à ce moment. Quand tu parles de ton prof qui te casse le cul parce que tu es un sale petit con débile qui ne peut pas se payer le moindre neurone capable de générer de la pensée utile, j'ai envie de t'enfoncer jusqu'au cou dans la poubelle qui se tient derrière toi. Et quand à ton copain qui arrive d'ici cinq secondes à qui tu fais des coups d'oeil en douce depuis tout à l'heure, je serais ravi de lui resservir le même plat saupoudré d'un coup dans les parties, non pas parce que c'est utile mais parce que c'est fun. Au cas où tu ne l'aurais pas compris, je te hais, et je hais tous les gens comme toi. Maintenant barre toi, ce qui te sert de queue entre tes jambes et tâche de te paumer en chemin avec un tel brio que tu crèves de faim avant même que j'ai eu l'occasion d'entendre parler de toi d'une façon ou d'une autre. Et tant que tu y es, encourage tes copains à poser le pied sur une mine, parce que ça m'éviterait d'avoir à faire un effort dans votre direction, ce que ma conscience considère déjà comme une aberration.


- Ouais, ça va.










(Regardez cette vidéo, ne serait-ce que pour le phoque, et si vous ne comprenez pas le contenu ou même le lien avec le reste, je-m'en-fous)





Et n'oubliez pas les enfants, quand on est à part, on rêve d'être normal, et quand on est normal, on rêve d'être anormal.
Parce que ça serait pas drôle sinon.

Jeudi 31 juillet 2008 à 21:28



Cela signifie que je vais avoir pour devoir de finir ce jeu intégralement, et d'acquérir (à nouveau) un niveau de championnat sur ce jeu.


Et ça, c'est pour tous les enculés qui la trouvent niaise :



Xianghua


Parce qu'elle est en tête de ma conception de la femme parfaite.

Samedi 21 juin 2008 à 5:15

Le Bac fait partie de ces choses marrantes qui nous foutent la trouille sans raison particulière, qui nous font imaginer le pire possible, qui nous remplissent de doute, et qui, une fois en plein dedans, nous font réaliser que tout ce qui a précédé fut d'une inutilité crasse.

Je pense.

Un peu à la façon d'une guerre, quoi. On attends que ça nous tombe sur le coin de la gueule, en répétant qu'on aimerait ne pas être là, on fait dans son froc, on veux mourir (ou pas) et on prie toutes les divinités de la création et celles qu'on invente sur le moment.


Mais mine de rien, je me suis bien marré. Surtout devant la gueule des autres, en fait.

Et puis je pense que "Marcel le dromadaire équarrisseur de mobylette avec sa tronçonneuse montée sur trépied à ressort" constitue un sujet de Philosophie passionnant, vraiment.

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