Samedi 11 août 2007 à 2:41

    Je suis un meurtrier. Un assassin. A moi tout seul j'ai tué plus de gens que la première Guerre Mondiale, qu'Hitler et que Staline réunis. Ca fait un paquet de gens. Un immense paquet de gens. Mais les autres, c'étaient des amateurs. J'ai tué des milliards d'êtres humain. Des milliards ! Vous vous rendez compte ? Plus que vous ne pouvez jamais imaginer ! Hommes, femmes, enfants... Aucune pitié et aucune hésitation. Le même tarif pour tout le monde. Certains m'ont suppliés. Ils se sont mis à genoux devant moi. Ils m'ont implorés. De ne pas le faire. De les épargner. Je les ai laissés parler, je les ai écoutés, et je les ai tués. Tous autant qu'ils étaient. Des gens par paquets de douze. Le genre de films qu'ils auraient tous rêvé de voir, ou de faire. Du sang et de la violence. J'ai vu des tripes voler, des cervelles gicler, des membres s'arracher... Tout ça par moi. Ils ont tentés de résister. C'est tout à leur honneur. Ils ont envoyés soldat sur soldat, char sur char, avions sur avions, armée sur armée. J'ai vu des balles, des grenades, des obus, des bombes voler. Ils paniquaient, et ça avait tendance à mal se finir. J'ai vu des chars battre en retraite et écraser leurs camarades. Des avions abattus par leur chef d'escadrille alors qu'ils tentaient de s'enfuir. C'était probablement ce qu'on pouvait appeller la Troisième Guerre Mondiale.

    A ceci s'est ajouté la multiplication des catastrophes naturelles. Tornades, trombes, tsunamis, incendies, inondations... Ca les a ralentis. La plupart de tous ces gens voulaient fuir, fuir le plus loin possible. Je ne leur en veux pas. C'est logique, compréhensible. Le monde s'écroulait. Ils essayaient simplement de survivre. C'est dans chacun d'entre nous, cette pulsion qui nous pousse à survivre quoi qu'il arrive. Mais il y a des choses auxquelles on ne peut échapper.

    J'ai pris mon temps, j'avoue. J'ai décidé de commencer par l'Amérique du Nord. Côte Ouest. En plein milieu de la côte Ouest. Puis j'ai traversé lentement le continent, de gauche à droite. Oh, pardon, d'Ouest en Est. Mon professeur de géographie aurait fait une attaque s'il avait lu ça. Mais lui aussi, j'ai dû le tuer. J'avoue que j'ai perdu le compte, le nombre exact, et, de toute façon, il vaut mieux que je ne le sache pas. J'espère juste que Pi a plus de décimales, c'est tout. Parce que ça fait beaucoup, vraiment beaucoup. Non pas que je le regrette, non, ça, jamais. Je sais que j'ai fais ce qui était juste, et ce qui devait être fait. Mais tout de même. Ca fait un sacré nombre.

    Dur d'imaginer. En fait, je pense que c'est le genre de choses qu'on imagine pas. Ou en fait, qu'on peut imaginer, mais dont on ne sera jamais assez près tant qu'on l'aura pas vu de nos yeux. Des cadavres qui volent dans tous les sens. Quand j'ai atteint New-York, les cadavres pleuvaient, carrément. Certaines rues étaient tellement remplies de sang qu'on ne pouvaient pas poser le pied dessus sans risquer de se casser la gueule. C'est là aussi que les militaires ont commencés à fuir. Après ça, je suis remonté vers l'Alaska. Puis vers le Mexique. Ensuite j'ai traversé l'Amérique du Sud. La résistance a été pitoyable, mais, que voulez vous, c'est... c'était des pays pauvres, globalement. Alors bon, c'était franchement facile. Puis j'ai atteri au Japon. Et là c'est devenu plus intéressant. Parce que les Japonais n'ont pas voulu me céder un centimètre carré sans se battre. Les Chinois, idem. C'est après la destruction totale et complète de la Chine que les Européens et les Russes ont envoyés leurs nukes. La Chine est désormais un terrain impraticable. Une explosion nucléaire ça fait des dégâts. Mais dix-neuf, ça détruit irrémédiablement tout : vie et paysage.

    Alors j'ai entamé ma traversée de la Sibérie, et puis je suis redescendu vers le Moyen Orient. Résistance pathétique jusqu'à ce que les Européens acceptent d'envoyer quelques troupes. Mais pas assez, car cela ne m'aura pas pris plus d'une heure pour tous les mettre au tapis. Alors ils ont nuké l'Afghanistan. Ca ne m'a pas arrêté pour autant. Car j'avais gardé le meilleur pour la fin : l'Europe. Et je comptais bien prendre mon temps pour tous les annihiler, avec cette joie presque sadique que je ressentais à chaque fois que je détruisais. Mais avant ça je suis passé par le reste de la Russie, et puis je suis descendu en Afrique, où il a été facile de détruire toute forme de vie humaine.

    Lorsque je suis arrivé en Europe, je savais que tous paniquaient. Ils n'avaient plus d'endroit où aller, où se terrer. Alors des pseudos prophètes montaient en haut des immeubles, une bible et un crucifix dans les mains, en braillant que la fin du monde était arrivée. Ceux-là étaient prioritaires pour mourir, j'en avais décidé ainsi. J'ai sacagé l'Europe de façon très méthodique, j'avais eu le temps de confectionner un plan parfait dans ma tête. J'ai tout détruit. De l'immeuble à la petite remise de campagne. Absolument tout. Et puis, pour finir, je suis arrivé au Vatican.

    C'était le seul état que je n'avais pas encore attaqué. Et j'ai pris mon temps, vraiment doucement. Pour les sentir paniquer, les sentir hurler, prier, implorer, s'agenouiller, pleurer, bafouiller, et crever. Eux, les adorateurs du Dieu Unique, en train de s'agenouiller devant moi en priant pour que je les épargne. Peuh. Pas étonnant qu'ils aient contribués à corrompre le monde. Ce que je faisais là n'était que juste châtiment dûment mérité.

    Un jour, Edmond Rostand à dit : "On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant."

    En ce qui me concerne, je n'ai pas tué des millions d'hommes, mais des milliards. Et puis, je n'ai pas simplement tué des Hommes. J'ai fait bien pire. J'ai génocidé le genre humain. J'ai tué jusqu'au dernier nouveau-né. L'Homme n'existe plus. Ce n'est qu'un souvenir perdu dans les méandres du temps. La Terre est désormais libre de son oppresion. Elle va pouvoir récupérer. Elle va pouvoir se regénérer, se reconstruire, redevenir ce qu'elle fût autrefois.

    Et pour la troisième fois, je vais pouvoir tout recommencer à zéro. En espérant que cette fois sera la bonne.

"On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu."

Samedi 4 août 2007 à 14:30

Parce que moi j'aime l'humour noir (oui, ce truc qui repousse 60% des gens et qui fait dire que vous êtes stupide et pas drôle) et les tests débiles (au cas où vous ne l'auriez pas remarqué), j'ai dégotté ce test à la con :

The Cadaver Calculator


Au moins, ça fera des sousous pour mes descendants. Gniahahaha.

Dimanche 29 juillet 2007 à 23:01

Warning : L'article qui suis est consacré à un article type "Moi-je-moi-même".



Y'a des jours (la vache -meuh- c'est de l'intro ça) où on sait pas trop ce qui se passe, mais dès qu'on se réveille on a cette weird impression que quelque chose n'est pas normal. Chose surprenante : ça ne concerne que nous.
Pour la première fois depuis bientôt un mois je me suis levé avant 13h (exploit prodigieux vu que l'heure moyenne de mes lever tourne autour des 17h) avec peu de sommeil dans l'organisme.
Ensuite, j'ai pris un petit déjeuner. Et il devait y avoir des substances pas claires dans le pancake que j'ai englouti, parce qu'à partir de là rien n'a pris une tournure normale.
Mon appétit d'ogre ne se présentait plus.
J'ai appellé le chat par le prénom du lapin, et à plusieurs reprises (véridique hélas).
J'ai failli péter une vitre en éclatant des insectes à grands coups de tapettes (d'ailleurs y'a une belle marque).
J'ai failli m'endormir en bavant sur mon clavier.
J'ai pris à peu près tout ce qui remuait et avait des poils pour un lapin, la névrose est grave.
J'ai failli manger l'étiquette de ma bouteille d'Ice Tea tellement le film que je regardais était chiant.
J'ai fait une puta*n de rayure à la c*n sur mon enfo*ré de portable (qui n'avais je certifie rien hier soir), alors qu'il n'a pas bougé et que pendant deux ans je l'ai martyrisé et il n'a rien eu.
Ensuite, j'ai ouvert mes marques-pages Firefox sans aucune raison (ce que je ne fais jamais, mes marques-pages sont toujours oubliés) et j'ai retrouvé un lien initalement découvert sur son blog à elleAttention elle mord., et là c'est le drame.
Je suis un métalleux convaincu et affirmé. J'aime les trucs bourrins. Pourtant, il se trouve que ce... ce... bon, merde,  ce truc On monte le son
si on est courageux !
tourne depuis un long moment (et là ça tiens de l'euphémisme) dans mes oreilles, et non seulement je n'en ai pas marre, mais en plus je me suis levé et j'ai executé la chorégraphie devant l'ordinateur en récitant les paroles.
Je crois que j'avais l'air stupide. Maintenant je headbang sur cette musique. Ô Joie.
Le problème, c'est que j'ai réouvert ce lien peu après l'avoir fermé et qu'à ce moment précis je dépasse les 10700 secondes, ce qui nous fait environ 2.97222 heures (merci la calculatrice windows pour son aimable collaboration).


Y'a des jours comme ça où quoiqu'il vous arrive il ne faut pas chercher. Après tout, ce n'est probablement qu'un délire de psychotique névrosé par son nombre d'heures à Battlefield 2. Et les lapins, aussi.

Non, vraiment, faut pas chercher.



Post-scriptum : 11200 secondes dépassées, grah.

Post-scriptum 2 : Après recherche, j'ai mis la main sur les paroles :

Dansa mi oss
klap-pa yla handey
Yoy somi yoy
Ta no-ya sti ut vendste
Li-sna o lal
Missa inte quouansen
Nu ay mi hay mi
Caramel Dansen
Ou-ou-ouwa-ouwa
Ou-ou-ouwa-ouwa aho
Ou-ou-ouwa-ouwa
Ou-ou-ouwa-ouwa aho



Samedi 28 juillet 2007 à 5:43

Well...


Day's arising.






"Elles sont bien noires, les pensées des nuits blanches"
    - Goncourt.






...


Shit happens.



Samedi 28 juillet 2007 à 5:17

En traversant le net, j'ai découvert par une série de péripéties qui ne constitueront en aucun cas le contenu de cet article, un site qui a éveillé chez moi ce côté "débilo-inutile". Je me dois donc de vous en faire part (eh oui bande de lapins).

Il s'agit d'un site nommé Erroor.comErroor.com
Etudes sur les fautes d'orthographes sur les sites Internet francophones
.

Ce site possède un but très noble, puisqu'il a pour objectif de recenser les fautes d'orthographes sur les sites francophones. Et c'est également le détenteur d'un mini-jeu qui va casser les noix (les mêmes que mangent les écureuils, pas les ****** tas d'obsédés) à plus d'un : il s'agit d'un test pour savoir si vous êtes bon en l'orthographe. Vous regardez le mot qu'on vous donne, qui peut être orthographié de façon correcte ou non et vous entrez la correction si besoin est ou retapez le mot s'il est orthographié correctement.
De longues heures de conneries en perspectives, interdiction d'avoir un dico avec soi (tricheurs !), 5, 4, 3, 2, 1 mise à feu ! (Comment ça on est pas à la NASA ?)


Si seulement ça pouvait apprendre aux gens à écrire...

<< Page précédente | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | Page suivante >>

Créer un podcast