Samedi 14 juillet 2007 à 21:03

Aujourd'hui, un autre évènement plus ou moins miraculeux s'est produit : j'ai envoyé Sa Majesté des Dragons (car la légende veut qu'il en soit le roi) Bahamut de FFVIII au tapis.
Jusque là, rien de surprenant. Pas mal de pouilleuxd ont dû le faire avant moi.
Oui, mais moi, en bon givré-timbré-crétin que je suis, j'ai décidé que ça serait nul de le pulvériser alors que monsieur est même pas à son level grandiose de puissance.
Pour les néophytes, Final Fantasy VIII valu beaucoup de haine à Squaresoft, car brisant un certain nombre de règles "basiques" dans les Final Fantasy. Avec notamment, la disparition des MP et l'auto-équilibrage des bestioles selon le niveau moyen de votre équipe.

Eh ben, ça comme qui dirait pique méchamment de se farcir un des boss les plus bourrins du jeu, au level 93. Il faut savoir que ce rascal possédait le moyen de mettre fin au round en une attaque (eh oui les enfants à haut level les boss ils s'en foutent de vos défenses), mais je ne l'ai pas laissé faire. J'ai failli avaler mon joypad en voyant que cette espèce de crétine d'Angel (la chienne de l'héroïne) n'avait RIEN fait de ce que j'avais prévu (car c'est un chien avec des supers pouvoirs, faut préciser) et qu'on avait frisé le désastre de très très près, mais finalement le ranger s'est imposé.
Le plus dur fut aussi les bébêtes avant le Bahamut proprement dit, à savoir les deux Griffons (dragons). Deux saloperies de ce genre level 100 ça arrache, ça pique, et ça fait Game Over si ça décide de faire une attaque multi-cibles. Mais j'ai réussi à coutourner la difficulté avec, je le reconnais, une technique peu loyale... Mais qui ne l'a pas fait une fois, parmi les joueurs, hein ?

Bref, tout ça pour dire que j'ai passé mon après-midi entière à casser du monstre et que maintenant que j'ai foutue une dérouillée au grand Dragon en personne, je me sens libéré. C'est le genre de combat qui fait que vous transpirez, vous priez à chaque attaque de la bestiole, et au final, lorsque vous mettez la dernière claque, vous prenant un grand bol d'air avant de continuer.

Si seulement Square Enix pouvait nous pondre des trucs mieux foutus que FF X-2 ou FF XII (qui est je le précise une repompe totale du XI, hein, mais ça personne ne le sait. Et quand je dis totale, c'est TOTALE), je suis sûr qu'on auraît moyen de bien s'amuser.

A l'occasion, je pondrai un article expliquant pourquoi FF VIII > FF X/FF X-2 et FF VI > FF VII. Mais plus tard, là le repos du guerrier m'enjoint à aller festoyer, c'est pas tous les jours qu'on met une dérouillée pareille avec tant de problèmes dans les pattes.

Jeudi 12 juillet 2007 à 17:21

Comme vous n'êtes que des lapins vous ne serez pas foutus de trouver c'est pourquoi je vais vous annoncer qu'après une bonne quantité d'heures à plancher sur le CSS de Cow, j'ai fini par réussir (avec l'aide d'un graphiste anonyme ayant manqué de prendre son avion en pyjama) à faire ce nouveau design.


] SHARP [

Jeudi 12 juillet 2007 à 6:33

- Ca va comme tu veux ?
- Viens pas me faire chier, veux-tu ?
- Te v'la tout grognon.

J'avais bien besoin qu'on me dise ça. J'avais dormi dans une position franchement inconfortable, sur des pierres dures... comme le roc. J'avais le dos en compote et on pouvait probablement voir des cernes sous mes yeux. Mal partout. Tête cou nuque pieds mains dos mollets cuisses bras avant-bras coudes. Partout. Et cet abruti de Loyd qui me regardait avec ses grands yeux ronds et son sourire niais.

- J'vais t'en coller une pour m'avoir réveillé, tiens, ça t'apprendra.

Il faudrait déjà que j'arrive à me lever. Il rit.

- Excuse moi, c'est vrai que tu dormais comme un ours. Affalé de tout ton poids sur le roc, bouche ouverte et ronflement.

Enflure. Mais il avait probablement raison.

- Tu ne peux prétendre à guère mieux. Bon, cesse tes conneries et aide moi à me redresser bordel !
- Viens par là mon p'tit père... Ourf !

Une fois sur pied, je commençais à entrevoir le reste de la forteresse. Putain, je m'étais endormi au beau milieu des remparts. Première ligne, comme ça si y'avais des assaillants ils n'auraient qu'à me tuer dans mon sommeil. Facile. Et les autres, où sont les fainéants qui restent ?

- Le cinquième bataillon, où qu'il-est ? demandai-je en me grattant la tête.
- Tu suis les macchabés et t'auras p'tet le chef.
- Merde.
- Comme tu dis.

C'est vrai que y'avais des morts un peu partout. Non. Y'en avais partout. Pas un peu, partout. Et du sang aussi. Rien de surprenant, quoi. On est au beau milieu d'une forteresse, alors des morts, pensez-vous, rien d'anormal. Même si là y'en avais un sacré paquet. A perte de vue.

- On est les derniers ?
- Mais noooon. On a encore quelques centaines de bonhommes dans la cour du donjon.
- Ouais m'enfin...

Je glissai un oeil du côté qui ne me montrait pas l'intérieur de la forteresse.

- Ils sont encore une bonne dizaine de milliers, en face.
- Et alors ?

Ouais. Il avait raison. Et alors ? On va tous crever. Après tout, rien de surprenant. J'étouffai un baillement lorsqu'il commença à m'entraîner vers le donjon et les autres. Ouais. Trois cents bonzhommes maxi, tous aussi fourbus et épuisés que moi. Presque tous aussi blasés, pour ce que je pouvais en voir. Nickel. On allait faire le grand saut avec des types qu'on comprendrait un minimum. Joie. Un gugusse grimpa sur un tonneau et commença à nous dire que l'ennemi arrivait. Te fatigue pas ducon, formation équipement salut claquement de bottes c'est notre boulot, on est soldats de profession. La paye c'est en option, si on survit. La belle formation que voilà, un bon vieux carré défensif des familles, avec l'épée tirée toussa on aurait presque l'air cool. Mais bon, l'ennemi arrivait. Ce couillon de Loyd à côté de moi, je me sentais plus blasé que jamais.

- La vache, c'est triste ce carré.

Sacré Loyd. Quel sens de l'observation. Remarque, un dernier carré n'est par définition jamais joyeux.

- Faudrait pousser la chansonette un minimum.

Mais pourquoi tu me glisses ça à moi, vieux ? Faut le dire au reste du groupe.

- Eh, tu m'écoutes ?

Bien obligé.

- Tu as pas une idée de chanson, là ? On pourrait rire un coup, c'est notre dernier jour sur Terre.
- Tu te rappelles de cette chanson qu'on chantait dans l'auberge juste avant leur arrivée ?
- Ouais. Tu penses que... ?
- Bah essayons.

Et on a commencé à chanter. A deux couillons. Les deux abrutis du milieu de rang première ligne se sont mis à chanter. Moi, pas fort. Loyd donnait toute la puissance de sa voix. Pis le mec à côté de moi s'y est mis aussi. Pis plusieurs autres. La vache, ça marche son truc. Au bruit qu'on fait, les dix premiers rangs doivent chanter là. Au moins les dix premiers !

- Dis, Loyd, tu veux en venir où avec cette connerie ?
- Ben je sais pas, je me disais c'était triste de crever comme ça. On pourrait les attaquer, aussi, plutôt qu'eux nous attaquent.
- Vil fourbe. Tu me donnerais presque espoir.
- Ah non, je te rassure, c'est foutu d'avance.

Possible. Mais avec presque les trois cents gugusses qui chantaient cette chanson de guerrier, on se sentait pousser des ailes. L'adrénaline. On la sentait monter dans nos veines. Ah, voilà les ennemis. Rooooh un beau rectangle. Belle formation.

- Loyd.
- Hum ?
- Elle est belle leur formation.
- Ouais.
- Ca donne envie de leur rentrer dedans.
- Pour sûr.

La vache, c'est parti de deux zèbres et maintenant voilà que tous les autres bouffons qui nous suivent chantent aussi. Mais je me marre. Je me marre ! J'ai envie de rire c'est terrible. Ils commençaient à taper sur leurs boucliers, ca faisait un vacarme du tonnerre. Plus possible que Loyd m'entende avec ça. Roooh la belle formation ennemie. Envie de rire. Cogner. Rire. Comme un dératé, je m'élance vers les ennemis. Un truc me suit, probablement Floyd. Nom de dieu je rigole. Je cours droit sur une formation de lances ennemies, mais qu'est-ce que je rigole. Les autres nous ont suivis, au bruit qu'ils font.

On leur est rentré dedans franchement violemment. Ca oui, on les a complètement piétinés, écrasés, on était tous emportés par cette poussée d'adrénaline. Et moi, j'ai rigolé. On a mangé le deuxième service, on s'est fait tailler en pièces un par un. Et j'ai rigolé. Loyd aussi rigolait. Je rigolais toujours lorsque cette épée est passée dans mon ventre. Je suppose que j'aurai dû avoir mal, mais j'ai préféré rire deux fois plus fort et décapiter d'un revers de lame le possesseur de cette épée. Loyd aussi avait quelque chose dans la poitrine, et il continuait à rigoler. J'ai trébuché, et je me suis rattrapé à lui juste à temps pour qu'on se fasse empaler par une lance mal placée. Il est mort de rire. Moi aussi.

Putain, ce qu'on a rit le jour de notre mort. C'était formidable.

Lundi 9 juillet 2007 à 4:53

- Alors ?
- Alors quoi ?
- Satisfait ?
- Si tu réfléchissais deux minutes.
- Just checking.
- C'est ce que tu dis toujours.
- Faut croire que je suis pas original.
- Tais toi ma grande.

Il n'aimait pas que je le taquine. Moi non plus je n'aimais pas quand c'était lui qui me taquinait. Lui. Un type habillé uniquement en noir de la tête au pieds, avec un bon gros manteau tout droit sorti de Matrix. Mais il avait pas de lunettes de soleil. Non, ça il détestait les lunettes de soleil. Pas mon cas.
Moi, j'arborais une veste en jeans sur un bon vieux futal couleur bleu marine. On se baladait tranquillement dans la rue, avec vue sur la mer. Ville ? Je sais plus. J'ai dû jeter un vague coup d'oeil sur notre billet d'avion lorsqu'il me l'a filé. Même pas sûr. Traversé l'Atlantique pour arriver ici. L'occasion pour moi de vérifier que je détestai toujours autant l'avion, et que lui adorait toujours autant cette espèce de fer à repasser qui lutte contre la gravité.
Lui, c'était Quid. Il voulait qu'on l'appelle comme ça.

- A ton avis, on verra ça d'ici ?
- Je ne pense pas.
- On prends le pari ? suggérais-je en esquissant un sourire.
- Mouais, répondit-il en me rendant ce sourire.

Quid dégaîna une clope et l'alluma. Il savait que je détestait le voir fumer. Mais il en avait besoin, c'était un truc à lui, et je ne pouvais pas lui en interdire une de temps en temps. Je m'arrêtai sur le trottoir qui faisait face à la mer et la plage, et regardait. La plage grouillait d'activité diverses. Logique, les USA, les jeunes gens, l'amour, le soleil, l'argent, les plages... On était peut-être à Miami ? Je n'avais pas envie de lui demander.

- Je me demande s'il se souvient encore de nous, articula mon ami en mâchouillant sa clope.
- Pense-tu. Même nos têtes ne doivent plus rien lui dire.
- Dommage. Il saura pas qui lui aura envoyé son cadeau.
- Ni ses amis. Mais bon, sans nous il n'aurait rien eu, hein ? demandais-je en m'accoudant sur le rebord face à la plage.
- Mouais.

Une petite brise se leva et fit danser la fumée de sa clope. J'avais envie de musique. Un truc léger et rapide. Du DragonForce par exemple. Ou du rock. Quelque chose de simple pour aller avec ma bonne humeur. Un ballon de plage fusa vers ma tête, mais je l'écartai d'un revers de la main, sans prêter attention aux jeunes crétins qui allait le récupérer. On se sentait bien, là. De l'air frais, juste la température qu'il fallait. Je me mis à rire doucement.

- Quoi d'drôle ?
- Rien, rien.
- Mon dieu, tu penses qu'on peut trouver de la vodka par ici ?

J'éclatai de rire.

- Chercher quelque chose de russe chez des ricains ? Y'a que toi qui peut avoir des idées aussi farfelues.
- Comme dit poliment ma petite soeur, je te merde.

J'éclatai de rire à nouveau.

- Cette chère Lucie, c'est vrai. Ca fait un moment qu'on l'a pas vu, dis donc.
- Eh non. Voyage de noces, toutes ces conneries... grommela Quid.
- Conneries ? Ca doit être bien je pense, être où tu veux avec la personne que tu aimes.
- Pas besoin de se marrier pour ça.
- Ah bon ?
- Tromperies, mensonges, colères, tout ça c'est les ingrédients du mariage !

Le voir gesticuler avec sa clope en main me fit rire à nouveau. C'était du Quid tout craché ça. Il avait toujours été comme ça depuis que je le connaissais.
Nous reprîmes la route, le long de la plage jusqu'à ma voiture. Je m'écroulai sur le fauteuil du chauffeur tandis que lui se glissait tranquillement à la place du mort. Il tendit le bras et alluma la radio. Un groupe de Métal alternatif qui m'était totalement inconnu. Parfait.

- On va voir qui a gagné, dis-je.

Il marmonna une forme de réponse. La voiture sous contact, je commençai à rouler doucement. Je devinai son regard qui parcourait les immenses immeubles qui faisaient face à la mer. Le milieu d'un immeuble à approximativement trois cent mètres devant nous explosa, avant de faire s'écrouler le reste de l'immeuble. Comme au cinéma, avec les flammes et tout et tout, dans un vacarme audible de loin.

- J'ai gagné.

Il grommela quelque chose comme quoi il n'avait pas réfléchit avant de parier, et tira une feuille d'une poche de son manteau.

- Bon anniversaire, mon cheeeeer, chantonna mon compagnon en rayant un nom sur la liste.
- Et dire que ses proches ne savaient même pas la date de son vrai anniversaire.
- Et oui, c'est ça que de se cacher sous une fausse identité, on ment à tout le monde. Mais pas à ceux qu'il faut.
- Bon. C'était le quatrième. Encore six.
- Destination, l'aéroport, et zou !

D'un grand coup de pied, j'écrasai l'accélarateur tandis qu'il montait le son de la radio. J'étais d'excellente humeur, et lui aussi.
Qu'est-ce qu'on se marre, dans ce métier.




Dimanche 8 juillet 2007 à 4:52

C'est bien d'écire à 4h30 du mat, on sait que y'a personne vous interrompre. Pis c'est un des rares moment où on peut encore voir son propre post 10-20 min après sur la page d'accueil de Cow.

Je hais les trucs bondés. Les heures aussi.


J'ai récemment découvert (car il faut bien avouer que ça m'était totalement sorti de la tête) que des gens m'ont inscrit dans leur liste d'amis.
Ce sont des fourbes, des lâches, des traîtres et des lapins.

Car, je pensais que poster un article pernicieusement à des heures pas possibles (pour minimiser le facteur chance) lors d'une période de vacances suffirait à faire passer le dit article en douce. Que neni. Il se trouve que le premier à m'avoir mis la puce à l'oreille est le poneyphobe national. Je lui ferais un lien plus tard, il a déjà été blog du mois ça va pas le tuer. D'ailleurs, vu les articles je doute que la masse grouillante de populace puisse vraiment comprendre, donc osef. Comme j'ai l'habitude de dire.
Il a commenté l'article en un temps record. Ayant par précaution mis une grande et longue période d'inactivité j'espérais que tout le monde avait bien imprimé la "non-production" ambiante. Mais non. Le fourbe avait prévu son coup. Lapin, va. Ou poney, ça dépend des tes goûts.

Je ne suis pas le génie (loin de moi ce qualificatif) qui a eu l'idée de vérifier la liste d'amis. Nonon. C'est le Bubus qui m'a averti. Probablement parce qu'il avait dû faire son truc lui aussi à l'époque.

Je ne suis sur aucun blog. Aucun lien. Aucun renvoi. Aucune mention. Rien. Nada. Niett. Schnoll. Je fréquente cow et le chat de cow de façon irrégulière au possible, de façon à ne pas devenir un habitué connu, et tout et tout.
Eh beh non. On peut même plus "dump" son monde en paix. Décidément. D'autant plus qu'il existe des Flux RSS, désormais. La fourberie n'a plus de limite, la décadence s'amène et les lapins domineront bientôt.


Il faut que je vois ça en détail, vraiment.
On doit trouver un moyen de sneak away.
Il y a TOUJOURS un moyen de sneak away.

En attendant les lapins qui m'ont ajoutés à leurs amis sont au nombre de six ou sept, mais comme je me refuse de refaire le compte (non pas à cause de l'heure, juste parce que je suis con), je vous dis lapin.


Un joli ménage à coup de chevrotine à été fait dans les catégories, check by yourself.

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