Bon, suite à CECI, que je vous conseille fortement de lire, je fais avancer le scénario de ce blog avec joli
DUMP !
Comprenne qui pourra, et sait-on jamais.
Mercredi 1er octobre 2008 à 13:55
Mercredi 6 août 2008 à 19:10
Suite à toute une chiée de raisons qui me sont propres, la suite se passera ici :
http://distant.skies.free.fr/?p=13
Notez que c'est Distant.Skies et pas Distant-Skies.
Samedi 2 août 2008 à 23:00
"La douleur est telle que la mort ne suffirait pas à la calmer.
Ca y est...
J'ai enfin compris...
Je suis...
Un Monstre !!
Même si j'endosse tous les péchés de la Terre...
Même si j'engloutis la totalité du monde...
Je ne pourrai jamais satisfaire ma faim.
Je ne suis qu'un misérable être vivant...
Qui hurle et se tortille dans les tréfonds de la Terre."
- Aiko, Variante "Requiem for the World"
Ca y est...
J'ai enfin compris...
Je suis...
Un Monstre !!
Même si j'endosse tous les péchés de la Terre...
Même si j'engloutis la totalité du monde...
Je ne pourrai jamais satisfaire ma faim.
Je ne suis qu'un misérable être vivant...
Qui hurle et se tortille dans les tréfonds de la Terre."
- Aiko, Variante "Requiem for the World"
Jeudi 31 juillet 2008 à 21:28
Cela signifie que je vais avoir pour devoir de finir ce jeu intégralement, et d'acquérir (à nouveau) un niveau de championnat sur ce jeu.
Et ça, c'est pour tous les enculés qui la trouvent niaise :
Parce qu'elle est en tête de ma conception de la femme parfaite.
Vendredi 25 juillet 2008 à 5:38
Cette montée à la double pédale en fin de chanson avait de quoi me faire baver. J'étais vautré sur ma chaise, cette dernière en équilibre sur deux pieds, le mp3 a un volume relativement haut. Inerte. Comme si ma densité venait de grimper subitement. On hiiiiiiiiiiigh. Certains se mettent sous crack et autre LSD pour se sentir mieux, moi il me suffit de ma dose de musique. Mes pieds posés sur le bureau me servaient à réguler les balancements, me procurant ainsi un rockin chair customisé. La prof n'allait pas tarder, mais elle ne serait pas là tout de suite. Suivant la bonne vieille logique, ma classe de Terminale S était donc en train de faire un bordel monstre en l'absence de toute autre autorité que le regard imposant du hamster qui trônait sur le poster de la porte. Des trousses volaient et des stylos s'éparpillaient, dans une joyeuse cohue.
Les filles papotaient dans leur coin, tandis que les mecs parlaient jeux vidéos et musiques, en groupuscules. Comme d'hab'. C'était une journée tout ce qu'il y a de plus normale, avec des gens normaux, une température normale, une pièce normale dans un monde normal. La joie procurée par ce sentiment de tranquillité se diffusait lentement en moi. Je regardait le plafond, comme fasciné par ce travail d'artiste, si l'on considère que cet espace de pseudo-plaqué est de l'art évidemment. Pour un peu, je me serais endormi, en bavant probablement. A vrai dire, durant cet instant, n'importe quoi aurait pu me passionner, me captiver de façon irrémédiable, que ça soit une araignée en train de faire du slalom entre les converses et les baskets des boeufs qui constituaient ma classe ou bien que ça soit une réfléxion épique sur la logique.
- T'as l'air fin, toi, tiens.
Intrusion sonore ET visuelle alors que je me suis en train de savourer un moment d'extase pure. Le vil félon à l'origine de cette intrusion risque gros. Mes yeux pivotent sur la gauche, pour assimiler l'identité de l'individu.
- Je t'emmerde, espèce de crétin.
Je ne cherche même pas à retirer mes écouteurs, ça ne servirait à rien. Avec ses cheveux en bataille, son jean délavé et sa chemise à manches courtes, cet abruti faisait parfaitement les 17 ans qu'il possédait. Je fermais les yeux et continuait d'écouter ma musique.
- Allons, allons, ne sois pas si agressif, dit-il en tendant le bras pour attraper une chaise avant de s'asseoir à ce que j'estimais être quarante centimètres sur ma gauche.
- Légitime défense enclenchée par ton intrusion dans mon espace vital.
- Quelle taille fait ton espace vital déjà ?
J'ouvrit l'oeil gauche et le plissa dans sa direction.
- Juste assez pour que tu sois dedans de façon emmerdante.
- Ah.
Il croisa les bras et se mit à me regarder.
- J'avoue que comme ça, quand je me suis posé la question, je n'aurai jamais pu deviner que tu regrettais tes années de lycée.
- Mon vieux, ce genre d'année qu'on a passé à ne rien faire d'autre que boire, manger, dormir, jouer, jouer encore, dormir encore aussi, et légumiser, ça vaut un sacré pesant de cacahuètres bulgares.
Il hocha la tête en observant un cahier voler d'un bout à l'autre de la pièce sous le cri d'une jeune fille en détresse.
- Certes, certes. Ca fait un peu débauche romaine, tout de même.
- Genre déchéance et décadence ?
- Un peu, ouais.
Je pris une longue inspiration en ouvrant les yeux, histoire de surveiller les bovins locaux.
- Cette déchéance et cette décadence, pour autant que ça en soit vraiment, soit nettement plus saines que ce qui vient après, à mon humble avis.
- Ton "humble avis" est source de pas mal de problèmes, en fait.
- Pour te dire la vérité, je n'en ai rien à foutre.
- Ce qui n'est pas mon cas.
- Certes.
Il me fixait d'un regard neutre, les bras croisés sur le torse.
- Ecoute, j'ai encore de bons souvenirs de mon anniversaire de mes huit ans, donc ça attendra.
- Huit ans ? Mais y'avait même pas la PS2 à l'époque !
- Je me suis très bien débrouillé sur PSOne pendant longtemps, tu sais. Ces vieux jeux tout moches seront de nouveau à la pointe de la technologie.
Il soupira et se leva.
- Impossible de t'arrêter, hein ?
- Impossible, effectivement. Bon allez, casse-toi, la prof va arriver dans moins de trente secondes.
- Tâche juste de pas trop merder, ça me plaisait pas mal ce qu'on avait fait jusqu'ici.
- T'inquiète.
Il me sourit et retourna s'asseoir. Vingt-trois secondes plus tard, la prof de latin entra dans la pièce, encore fatiguée de sa course dans l'escalier. Le lycée, comparé à ce qui arrive plus tard, c'est le pied. Et franchement, j'ai pas envie de retourner dans le présent alors que je peux jouer encore à des jeux que j'ai déjà terminé une bonne centaine de fois.
Einstein avait pas tous les éléments pour être capable de théoriser sur le voyage dans le temps, en fait.
Les filles papotaient dans leur coin, tandis que les mecs parlaient jeux vidéos et musiques, en groupuscules. Comme d'hab'. C'était une journée tout ce qu'il y a de plus normale, avec des gens normaux, une température normale, une pièce normale dans un monde normal. La joie procurée par ce sentiment de tranquillité se diffusait lentement en moi. Je regardait le plafond, comme fasciné par ce travail d'artiste, si l'on considère que cet espace de pseudo-plaqué est de l'art évidemment. Pour un peu, je me serais endormi, en bavant probablement. A vrai dire, durant cet instant, n'importe quoi aurait pu me passionner, me captiver de façon irrémédiable, que ça soit une araignée en train de faire du slalom entre les converses et les baskets des boeufs qui constituaient ma classe ou bien que ça soit une réfléxion épique sur la logique.
- T'as l'air fin, toi, tiens.
Intrusion sonore ET visuelle alors que je me suis en train de savourer un moment d'extase pure. Le vil félon à l'origine de cette intrusion risque gros. Mes yeux pivotent sur la gauche, pour assimiler l'identité de l'individu.
- Je t'emmerde, espèce de crétin.
Je ne cherche même pas à retirer mes écouteurs, ça ne servirait à rien. Avec ses cheveux en bataille, son jean délavé et sa chemise à manches courtes, cet abruti faisait parfaitement les 17 ans qu'il possédait. Je fermais les yeux et continuait d'écouter ma musique.
- Allons, allons, ne sois pas si agressif, dit-il en tendant le bras pour attraper une chaise avant de s'asseoir à ce que j'estimais être quarante centimètres sur ma gauche.
- Légitime défense enclenchée par ton intrusion dans mon espace vital.
- Quelle taille fait ton espace vital déjà ?
J'ouvrit l'oeil gauche et le plissa dans sa direction.
- Juste assez pour que tu sois dedans de façon emmerdante.
- Ah.
Il croisa les bras et se mit à me regarder.
- J'avoue que comme ça, quand je me suis posé la question, je n'aurai jamais pu deviner que tu regrettais tes années de lycée.
- Mon vieux, ce genre d'année qu'on a passé à ne rien faire d'autre que boire, manger, dormir, jouer, jouer encore, dormir encore aussi, et légumiser, ça vaut un sacré pesant de cacahuètres bulgares.
Il hocha la tête en observant un cahier voler d'un bout à l'autre de la pièce sous le cri d'une jeune fille en détresse.
- Certes, certes. Ca fait un peu débauche romaine, tout de même.
- Genre déchéance et décadence ?
- Un peu, ouais.
Je pris une longue inspiration en ouvrant les yeux, histoire de surveiller les bovins locaux.
- Cette déchéance et cette décadence, pour autant que ça en soit vraiment, soit nettement plus saines que ce qui vient après, à mon humble avis.
- Ton "humble avis" est source de pas mal de problèmes, en fait.
- Pour te dire la vérité, je n'en ai rien à foutre.
- Ce qui n'est pas mon cas.
- Certes.
Il me fixait d'un regard neutre, les bras croisés sur le torse.
- Ecoute, j'ai encore de bons souvenirs de mon anniversaire de mes huit ans, donc ça attendra.
- Huit ans ? Mais y'avait même pas la PS2 à l'époque !
- Je me suis très bien débrouillé sur PSOne pendant longtemps, tu sais. Ces vieux jeux tout moches seront de nouveau à la pointe de la technologie.
Il soupira et se leva.
- Impossible de t'arrêter, hein ?
- Impossible, effectivement. Bon allez, casse-toi, la prof va arriver dans moins de trente secondes.
- Tâche juste de pas trop merder, ça me plaisait pas mal ce qu'on avait fait jusqu'ici.
- T'inquiète.
Il me sourit et retourna s'asseoir. Vingt-trois secondes plus tard, la prof de latin entra dans la pièce, encore fatiguée de sa course dans l'escalier. Le lycée, comparé à ce qui arrive plus tard, c'est le pied. Et franchement, j'ai pas envie de retourner dans le présent alors que je peux jouer encore à des jeux que j'ai déjà terminé une bonne centaine de fois.
Einstein avait pas tous les éléments pour être capable de théoriser sur le voyage dans le temps, en fait.