Lundi 8 décembre 2008 à 2:41

Voici un nouvel habillage, fait par mes petites mimines et aussi par celles du patapon (qui est au dessus de la machine à laver, et dans le ciel, le patapon !) hypothermique. Mais notamment par les miennes. Et par mes yeux aussi. D'ailleurs, si quelqu'un croise mon globe oculaire gauche, j'aimerais le récupérer. Ainsi que le droit.


Sinon, je joue à EVE Online (j'ai des ambitions de domination de l'univers, et je ne le cache pas), mais j'écrit, mine de rien. Et un jour, tel le patapon arrivant du ciel sur sa machine à laver, je posterai la suite de Co-Work.




EDIT : il est 5h36, je viens de passer un (beaucoup trop long) moment à régler le player, et j'ai viré l'autoplay. Comme quoi, tout peut arriver. Maintenant vous avez un bon paquet de chansons en plus alors vous pouvez les écouter. Ca serait cool.



Et qu'on ne me parle plus de patapon. Bordel.

Vendredi 5 décembre 2008 à 6:08

Et si vous avez la moindre idée du temps et de l'énergie qu'il m'a fallu pour pondre la nouvelle juste en dessous de cet article (oui, car je l'ai quasiment écrite d'une traite, en commençant tard, ou tôt, mais en tout cas, très tard ou très tôt), vous ne me ferez pas une crise de nerf si je met du temps à pondre la suivante, parce que là, je suis out.



Nom d'un ornithorynque (bicéphale, l'ornithorynque).

Vendredi 5 décembre 2008 à 6:03

Il se tient, debout, la tête baissée, le regard fixe, sous la pluie. Ils arrivent, le père et la mère. Leur tristesse est imprimée sur leur visage. Lui il se tient debout, seul, de l'eau dégoulinant sur son visage et son cou, sur ses habits et sur ses mains. La pluie le lave.

- C'est ici qu'est enterré notre enfant ? demande la mère.

- Oui.

Sa réponse est sans dureté dans la voix, mais ferme néanmoins. La mère le remercie. Il pleut, et il est seul sous la pluie.



The end.





- Ca, c'est fait, dis-je en refermant le tome d'un geste vif, ce qui produit un bruit sourd.
- Comment ça se termine, alors ? demanda Thibaut, allongé sur le ventre, le nez toujours enfoncé dans son volume à lui.
- Ben t'as qu'à le lire, tu verras bien.
- Soit pas chiant, bordel. Donne moi au moins le type de fin.
- Bad end.
- Cool. Le reste est bien, au moins ?

Je me suis laissé tomber en arrière, ma tête heurta l'oreiller moelleux et une peluche me tomba sur le visage par la même occasion. Un écureuil qui me fixait de son regard vide. Je le pris dans mes mains et j'ai commencé à lui bouger les pattes comme si j'essayais de lui donner vie. Ma chambre, dans mon appartement, un jour de la semaine, peu importe lequel. Il devait être quatorze heures environ, et le ciel gris envoyait une lumière bleue pale à travers ma porte-fenêtre, éclairant l'autre énergumène et moi-même. Les enceintes de mon ordinateur diffusait une playlist basée sur God is an Astronaut et The Severely Departed. Thibaut était vautré sur le tapis au milieu de ma chambre, absorbé par son livre. La peluche me regardait toujours avec son regard vide et inexpressif. Peluche.

- Ouais, le reste est bien. Si tant est que tu aimes le personnage de Wolverine.
- Moyen. Il manque remarquablement de finesse.
- Je pense aussi que vu les représentations merdiques que tu en as eu, tu ne saisis pas le personnage original. Hugh Jackman était pathétique, dans son rôle.
- Le personnage original ? Qu'y a-t-il à saisir chez un mec qui prend du plaisir à découper tout ce qui passe ?

J'ai regardé la peluche en essayant de lui transmettre mentalement ce que je ressentais comme stupidité chez mon camarade et comme lassitude chez ma petite personne. Il était plein de préjugés, et je le savais. Enfin, ce n'était pas vraiment des préjugés. Plutôt quelques convictions dûes à son expérience des choses. Mais bon sang que c'était agaçant.

- Il est plus complexe que ça, tu sais.
- Exact, il aime aussi la bière.

J'ai roulé les yeux au ciel avant de reposer la peluche sur le côté et de croiser les mains sous ma tête.

- S'il était aussi banal et peu intelligent que ça, on ne se serait pas décarcasser à lui dédier un pan entier de la scène du comics, tu ne penses pas ?
- En fait, je m'en fous.
- Je sais. Mais son personnage est plus poussé que ce qu'on montre la plupart du temps. C'est comme le Punisher, ou bien DareDevil. Cela dit, son personnage à lui est très approfondi.
- Je te crois si tu me donnes un seul exemple valable.

Je me passa la langue sur mes lèvres et réfléchi une seconde.

- Son amour pour Jean Grey.

Thibaut releva la tête, mâchouillant son Snickers, et fixa le vide l'espace d'un instant, comme s'il venait d'absorber une information importante qui avait des conséquences tout aussi importantes. Je le regardais, un sourcil relevé, curieux d'entendre ce qu'il allait répondre à quelque chose qui, pour moi, coulait pourtant de source.

- Il y a plus à dire sur Jean Grey que sur Wolvy, si tu veux savoir le fond de ma pensée, affirma-t-il avant de replonger le nom dans son bouquin.

J'ai soupiré. Le connaissant, ce n'était que pure provocation à mon encontre. Je n'allais pas me fatiguer à répliquer. Au lieu de ça, j'ai roulé sur le côté, et tendu le bras en direction de la pile de mangas, livres, bandes-dessinées, comics que je n'avais toujours pas lus. Cette pile faisait facilement un mètre de haut, maintenant. J'avais dépensé une petite fortune sous le regard incrédule de mon libraire pour acquérir cette quantité de paperasse, mais je savais que ça en valait largement le coup. Maintenant, je savourais le fait de ne pas savoir par où commencer en jetant un regard passionné sur les titres.

- Est-ce que tu as lu "House of M" ? me demanda Thibaut.

Ce volume mythique, véritable charnière du comics ne figurait hélas pas dans la pile en face de moi. Foutu tome introuvable.

- Toujours pas.
- Tu devrais. C'est...
- Anthologique, je sais.
- Et tu devrais lire Lovecraft, aussi.
- Aussi, oui.

Seulement entre trouver du Lovecraft et trouver un tome de taille et de rareté équivalentes à celles d'Absolute Watchmen, la différence se faisait sentir. Si l'un abondait autant que les pavés dans le Vieux Lyon, l'autre avait tous les traits caractéristiques d'une espèce au bord de l'extinction. Et en plus, ça coûtait cher. Très cher.
Watchmen, encore ce truc. Absolute Watchmen. J'ai posé ma main au sol, toujours avachi sur mon lit et j'ai fixé le tome en question. Avec sa couverture cartonnée, il me faisait presque peur. Cet ouvrage de comics, respirant le génie scénaristique à des kilomètres à la ronde, avait une telle noirceur que je le considérais comme ces bouquins de magie noire qu'on enchaîne, dans les films et mangas. Ce qui se dégage de ce croisé entre la bande dessinée et le comics était si fort que ça pouvait vous démolir complètement en une seule page. Un peu comme si vous on injectait une séquence d'Apocalyse Now dans le système, mais version papier. La première chose que n'importe quel être normal avait envie de faire après ça, c'était d'embrasser de l'herbe verte, de respirer un bon coup de gasoil et de regarder le soleil en se rappelant que la vie est belle. Ouvrir le volume entre vos mains donnait presque l'illusion de laisser les traces de la noirceur sur la peau. Je n'avais pas envie de lire ça, aujourd'hui. J'avais besoin de respirer, et de planer un coup.
Il y a des moyens bien plus efficaces que la drogue ou le cannabis pour planer. Au final, le principe est simple : enclencher une fonction du cerveau qui lui fait mêler à la fois les rêves et la réalité, en stimulant l'imagination et en sollicitant l'inconscient. Pour ceux qui n'ont aucune maîtrise sur le fonctionnement de leur cerveau, il faut utiliser des substances illicites pour permettre ça. Pour ceux qui arrivent à se concentrer un minimum, il suffit de fixer son attention sur quelque chose de particulier et de faire travailler la machine à idées simultanément. Pour certains, c'est en écoutant de la musique, pour d'autres c'est en jouant aux jeux vidéos, ou en regardant un film, et pour moi c'était en ouvrant un volume des écrits de Benjamin.
Un artiste Chinois qui a réussi à percer en Occident, ce qui n'est pas surprenant quand on voit son talent pour tout ce qui est graphisme. Ses histoires sont simples, courtes, trop courtes, même. Des nouvelles colorées et intéressantes, parlant de sentiments et vie, mettant en scène des adolescents dans une Chine contemporaine. Je suis fan, même si les histoires en elles-mêmes ont beaucoup moins d'intérêt que le travail graphique de l'artiste, aux yeux des professionnels. Et pour beaucoup, les histoires n'avaient aucun intérêt du tout.

- J'espère que tu ne vas pas lire ce truc complètement niais que tu as ramené, ajouta Thibaut en se grattant la tête.

Lui, il faisait partie des gens que je venais de citer en dernier. Et il savait que j'étais prêt à défendre mon bifteck quoiqu'il arrive.

- Ce n'est pas niais.
- Certes. Et Elvis n'est pas mort.
- On ne va pas reprendre ce débat encore une fois...
- L'adolescentophilie est une manie contemporaine qui est extrêmement horripilante, en sus d'être débile, car l'adolescence est une période de merde. Il n'y a nullement lieu de débattre sur ce sujet.

Ca y est, ça le reprend.

- J'ai des souvenirs heureux de mon adolescence, moi.
- Normal, toi tu es con. Et aveugle. Remarque, les ados sont cons, aveugles et stupides.

Tout un programme.

- Tu es un adolescent toi aussi, je te signale.
- J'ai dix-neuf ans, je suis un adulte, moi.
- Ca ne change rien à ta vie, d'être majeur, je te signale. Enfin si, tu peux être foutu en tôle, tu peux voter pour des candidats dont tu n'as rien à secouer, tu peux aller sur des sites de cul sans avoir à te planquer, mais de toute façon tu feras gaffe quand même, par habitude.
- Le porno m'est aussi utile qu'un parpaing dans une partie de morpion. Et ne pas t'inscrire sur les listes électorales est un échec complet dans ton devoir de citoyen.
- Je m'en fous.
- Si tout le monde faisait comme toi, tu sais où ça nous mènerait ?
- Tout le monde ne fait pas comme moi, je te signale.
- Sartre dit que ceux qui utilise ce genre d'excuse pour justifier leur comportement inadapté et irresponsable sont ceux qui prennent la fuite.

J'ai soulevé mon poing et levé mon majeur dans sa direction.

- Sartre sait probablement où il peut se mettre ceci. Je n'ai rien à faire de tes leçons de philosophies inutiles.
- Alors arrête de geindre sans arrêt, on dirait que tu es dégoûté d'avoir dix-huit ans.

Mais je suis effectivement dégoûté d'avoir dix-huit balais, mon vieux. Je suis dégoûté de vieillir, de sentir le temps s'accélérer. Je suis dégoûté de quitter le cycle "Collège - Lycée" et d'aller à la fac, je suis dégoûté de ne plus croiser tous les jours les têtes de cons auxquelles je m'étais habitué avec le temps. Je suis dégoûté de ne plus pouvoir me sentir proche de mes profs, je suis dégoûté de quitter l'enseignement général, qui malgré tout ce que j'ai pu cracher comme venin dessus, était foutrement intéressant. Je crois qu'ils vont tous me manquer sans exception aucune, les cons comme les neutres, eux-mêmes comme mes amis. Ne plus croiser les gens tous les jours parce que ça fait partie de la routine quotidienne a tendance à détruire les liens sociaux créés, quelque soit l'énergie qu'on emploie à les maintenir intacts. Je suis dégoûté de quitter mon univers pour un autre, un autre dont je ne veux pas. Je me complais dans la glande totale qu'est le Lycée, j'aime les gens superficiels et complètement débiles que je croisais chaque jour de la semaine scolaire parce qu'ils me rappellent à quel point je suis moi, à quel point mon existence est ce qu'elle est, et c'est justement ceci qui la rend agréable à vivre.
Le proverbe "Mieux vaut être seul que mal accompagné" a été prononcé par un imbécile qui n'avait aucune idée de ce qu'on peut ressentir en ayant besoin des autres. Même si les gens sont cons autours de nous, nous avons besoin d'eux, pour qu'ils nous renvoient ce reflet flou de ce que l'on croit être, et de ce que l'on se complait à être. Oui, bordel, je suis un ado en pleine crise, et je l'assume. Je ne veux juste pas qu'on me retire ce droit que j'ai appris à savourer qui me permet de sortir des inepties qui passeront inaperçues dans la déchetterie géante des paroles humaines. Je ne veux pas être considéré comme un adulte, je ne veux pas devenir aussi crétin qu'eux, je ne veux pas qu'on se permette de me juger en tant qu'adulte. Je n'ai aucune envie de m'enfoncer dans une vie répétitive qui sera encore plus grise et décolorée que peut être le Lycée à ses pires moments. Je veux profiter encore du bonheur que j'ai possédé tout ce temps, et dont je ne me suis rendu compte que bien trop tard.

- Je vais lire Remember, je mets la chanson du même nom. Pas d'objection ?
- Non.

Je me suis levé et j'ai posé mes yeux sur l'ordinateur, dans le but de changer l'ambiance sonore. Thibaut était tellement absorbé par son truc que de toute façon, le changement ne le gênerait pas le moins du monde. Mais il faut avouer que cette chanson avait un brin d'ironie pour moi au niveau des paroles, et en plus elle était agréable à entendre. A nouveau avachi sur mon lit, j'ai ouvert Remember et je me suis envolé. J'ai plané de façon très agréable pendant un long moment, long d'un ciel bleu, de visages timides et tristes, dans la fumée de cigarette, à travers des sentiments en cristal. Je fus ramené à la réalité avec la douceur d'un jumbo jet qui essaye d'amerrir en ayant perdu trop d'altitude trop vite, ce qui est plutôt pas mal si on compare par rapport à mes retours sur Terre habituels.
On avait sonné à la porte, et je savais qui c'était. Ce n'était pas la sonnerie en elle-même qui me ramena dans ce monde de réalité soi-disant tangible. C'était l'injonction de Thibaut à mon encontre, stipulant clairement que je devais lever, faire usage de mes muscles et aller ouvrir la porte. Je l'aurai bien envoyé se faire foutre, allègrement, même, mais là il y avait matière à mobiliser ce qui me sert (prétendument) de corps. C'est avec un pas traînant que j'ouvris la porte pour faire face à la seule personne véritablement importante à mes yeux. Lise se tenait sur le seuil, un sourire mince mais heureux et un regard tout aussi heureux sur son visage pâle. Elle s'approcha et m'embrassa. Je lui rendis son baiser, caressant au passage ses cheveux noirs, et la serrant contre moi. Elle n'était pas grande, habillée avec une veste en jean, un jean délavé et une paire de converse aux pieds, cette éternelle écharpe nouée à son cou.

- Salut, me dit-elle doucement.
- Salut, mon ange, lui répondis-je.

J'avais rendez-vous avec elle, je devais l'emmener voir un film au cinéma, et je n'y manquerai pour rien au monde. Je serais capable de faire tout et n'importe quoi pour elle, tellement je l'aimais. Je me sentais même faible, tellement mon amour pour elle me consumait. Un truc que l'autre sapajou allongé dans ma chambre prétendait connaître. Ou plutôt avoir connu. Je me suis chaussé, j'ai enfilé une veste noire sur ma chemise, accordant ainsi le ton de mes vêtements et mon allure avec celle de Lise.

- Eh, l'animal sauvage.
- Quoi ? grogna Thibaut.
- Je te confie la baraque ou on se revoie en bas ?

Il s'arrêta de lire et me regarda. Il m'a sourit, et puis est replongé dans son bouquin.

- On se revoie en bas.
- Ca roule.

J'ai attrapé la main de Lise, avant de sortir avec elle dans le couloir et d'appeller l'ascenceur. Elle se serrait contre moi, ses bras noués autour de ma taille, tremblotante. Elle était frileuse, cette petite. Mais tant que je serais là, elle n'aurait pas froid. Nous sommes entrés dans l'ascenceur et je me mis à lui frictionner un peu le dos. Dix étages, ça me laissait le temps pour la réchauffer, même si ce n'était que symbolique. Une fois dehors, elle me regarda et me dit :

- Prends moi dans tes bras.

Ce que je fis sans poser de question. Thibaut nous rejoint à ce moment. Il s'écrasa avec la grâce du même jumbo jet qui m'avait réveillé tantôt sur le toit de la voiture garée en dessous, faisant retentir une alarme à travers tout le quartier. Lise serra plus fort avec ses petits bras. Je l'ai embrassé à nouveau.

On se revoit en bas.

Il est temps de partir, ou on va être en retard pour notre séance de cinéma. Une brise souffla sur nous deux, alors que nous nous éloignions lentement sous ce ciel gris.


"Loneliness is killing me
I've been dying, I've been trying
Live your life and let mine be
Cause where the love goes is where the wind blows...
"


 

Jeudi 4 décembre 2008 à 4:42

Comme je ne suis pas, à l'inverse des trop très nombreux abrutis blogueurs un fan inconditionnel de la V3, et que de toute façon je me réserve le droit de râler parce que c'est un pays libre donc on peut faire chier sans raison aucune s'exprimer. Certes, il y a du changement. Certes, il y a de l'amélioration. Certes, il y a plein de trucs qui sont trop bien foutus et qu'on peut même faire mumuse avec plutôt que de jouer au (spider) solitaire, à savoir notamment rentrer dans des sectes groupes. Et en plus, le design il tue.


Cool.

Mais comme disait mon ami le pingouin aérophage : "Ca reste à des lieues de Wordpress", dont c'est d'ailleurs abusément plagié.
Alors pourquoi reviens-tu sur ce truc tout pourri que tu dénigres à tout va ? me direz vous (ou pas, à mon avis mon jetterez juste des pierres en me disant de me casser).
C'est fort simple : j'ai la putain de méga-flemme. Tellement la flemme que je suis fatigué d'avoir la flemme, vous voyez. Donc je vais pas me casser le cul avec Wordpress pour l'instant. Mais comme nous savons tous qu'il peut pleuvoir des baleines sélénites d'une seconde à l'autre, je peux aussi retourner ce bidule que j'ai essayé de monter avec un morceau de scotch, une bougie et deux écureuils (qui avaient la rage, en plus).


Pour ceux qui pointent leurs yeux vers moi avec l'air de demander "Dis, dis, tu as écrit ?" la réponse est oui et non, j'ai écrit et pas écrit, j'ai trouvé la suite de Co-Work mais toujours pas couchée sur le papier et ça ne dépend que de l'huître thermonucléaire qui oublie systématiquement de me le rappeller. Sinon j'ai écrit des trucs funs à côté, mais rien de fini et de toute façon mon cerveau étant plus proche d'une orgie de paramécies crevées que d'un quelconque amalgame de neurones plus ou moins efficaces, vous seriez déçus.


En ce moment je suis purement improductif dans toutes les applications possibles de la chose, et donc je ne serais pas étonné de finir seul sur ce territoire laissé à l'abandon. Mais si ce blog doit être lu par des lamentins australs plus que par des humains, ainsi soit-il.




C'est pas tout ça, mais j'ai rien à faire, donc je me casse.

Jeudi 4 décembre 2008 à 3:44

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- Ca va depuis le temps ?



Actuellement, mon front pisse le sang en quasi-permanence, l'intégralité de mon corps et de mes articulations est dans un état si piteux qu'un ostéopathe prendrait peur en voyant ça, je claque plus de thunes que la totalité des sous que tu recevras à ton anniversaire dans le seul et unique but d'augmenter ma collection de paperasse entreposée sur une étagère avec pour pseudo-objectif d'essayer de faire au moins semblant de me divertir. Malgré des heures et des heures de repos j'ai l'impression que mon cerveau a des années de retard sur le péon lambda tellement il est embrumé par la fatigue. Mes capacités de calculs sont à peine affectées par ce ram-dam cosmique et ma capacité d'anticipation a augmenté à un point tellement élevé que je tiens la comparaison avec les grands des grands dans le peu de jeu vidéo que je pratique encore, tout ceci ayant l'unique intérêt de m'isoler encore plus, parce que je suis trop fort pour être apprécié, et ceci sans l'admiration qu'on me doit. La vérité c'est que j'ai fuck up et que la Terre s'arrête pas de tourner, ce qui pose un problème d'ordre éthique, parce que même si je te fais avaler l'intégralité de ton dentier d'origine ça ne changera pas le cours de l'Histoire pour autant, rendant le tout très tentant. Quand à ton sourire qui se veut franc, retire le scotch qui maintient la satisfaction et le dégoût entre tes dents si tu t'avises de penser m'adresser la parole encore une fois. Tant que j'y suis, si je vois une trace de colère à mon encontre dans ton regard, j'appuie sur tes yeux jusqu'à ce que ta cervelle ressorte par les oreilles dans un état si piteux que même des physiciens chevronnés pourront pas deviner d'où proviennent ces atomes. La vérité vraie c'est que des gens comme toi ne peuvent pas imaginer la moitié du bordel que je traverse, et que ta putain de présence suffit à me hérisser suffisamment le poil pour provoquer un court circuit vu la quantité d'électricité statique que je dois stocker à ce moment. Quand tu parles de ton prof qui te casse le cul parce que tu es un sale petit con débile qui ne peut pas se payer le moindre neurone capable de générer de la pensée utile, j'ai envie de t'enfoncer jusqu'au cou dans la poubelle qui se tient derrière toi. Et quand à ton copain qui arrive d'ici cinq secondes à qui tu fais des coups d'oeil en douce depuis tout à l'heure, je serais ravi de lui resservir le même plat saupoudré d'un coup dans les parties, non pas parce que c'est utile mais parce que c'est fun. Au cas où tu ne l'aurais pas compris, je te hais, et je hais tous les gens comme toi. Maintenant barre toi, ce qui te sert de queue entre tes jambes et tâche de te paumer en chemin avec un tel brio que tu crèves de faim avant même que j'ai eu l'occasion d'entendre parler de toi d'une façon ou d'une autre. Et tant que tu y es, encourage tes copains à poser le pied sur une mine, parce que ça m'éviterait d'avoir à faire un effort dans votre direction, ce que ma conscience considère déjà comme une aberration.


- Ouais, ça va.










(Regardez cette vidéo, ne serait-ce que pour le phoque, et si vous ne comprenez pas le contenu ou même le lien avec le reste, je-m'en-fous)





Et n'oubliez pas les enfants, quand on est à part, on rêve d'être normal, et quand on est normal, on rêve d'être anormal.
Parce que ça serait pas drôle sinon.

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